NAVIRE TÉLÉOPÉRÉ : PREMIER PERMIS DÉLIVRÉ À SEAOWL

SeaOwl, la société française de services maritimes et offshores a effectué trois démonstrations réussies les 10 et 11 septembre en présence de la ministre de la Mer, Annick Girardin, et du secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, Cédric O, à l’issu desquels la ministre a remis à SeaOwl un permis de navigation pour un navire téléopéré. Il s'agit du premier permis français délivré ! 

 

 

Les tests ont eu lieu sur le campus de l’école Polytechnique à Saclay dans l’Essonne faisant ainsi une démonstration de manœuvre dans la rade militaire de Toulon, VN Rebel, soit un pilotage à 800 km de distance.

 

« Contrairement aux navires autonomes, les navires téléopérés restent systématiquement pilotés à distance par des marins »

Xavier Genin, cofondateur de Seaowl

 

 

Le développement du projet se fait en partenariat avec Marlink et Bureau Veritas, pour assurer la fiabilité de la liaison et renforcer la cybersécurité. Il a aussi le soutien et le financement de l’Agence de transition écologique (ADEME), de Total et du constructeur naval Naval Group.

Avec cette avancée technologique, SeaOwl se présente comme un industriel majeur du numérique maritime. Le navire, sans équipages, piloté à terre permettrait de réduire les coûts d’exploitation de 20 à 30%, de réduire les risques pour l’équipage, mais aussi d’accroître la capacité opérationnelle.  

 

Une première étape validée !

Avec ce permis délivré, le groupe français prévoit de construire un prototype qui sera validé d’ici deux ans pour lancer entre 2023 et 2028 une flotte de navires téléopérés d’une vingtaine de mètres, à propulsion décarbonée !

 

Date publication: 
Mercredi, 16 septembre, 2020 - 17:30
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