La société SUDILES, plus connue par le nom de son navire BETICO 2, rejoint Armateurs de France.
La SAS SUDILES a été créée il y a 20 ans pour gérer le BETICO, un navire à passagers à grande vitesse chargé de la desserte des îles de l’archipel de la Nouvelle-Calédonie. Il a été remplacé en 2009 par le BETICO 2 qui assure désormais les liaisons entre Nouméa, les îles Loyauté et l’île des Pins. La société compte 59 salariés, dont une trentaine de marins et elle est dirigée par Edouard CASTAING.
Armateurs de France : Pourquoi avez-vous choisi de rejoindre Armateurs de France ?
SUDILES : Loin des yeux, loin du cœur !
Nous exploitons un NGV1 de transport de passagers à 22.000 km de la France avec toutes les contraintes liées à l’insularité tout en respectant scrupuleusement les règles du pavillon français. Nous pensons qu’Armateur de France sera un relai et un soutien pour nous aider à surmonter les défis auxquels nous sommes confrontés.
A.D.F. : Quelques mots sur votre vision du secteur du transport de passagers suite à la crise sanitaire ?
SUDILES : En Nouvelle-Calédonie, le transport maritime de passagers a été suspendu intégralement par les autorités du 21 mars au 30 avril, ce qui a représenté un manque à gagner d’environ 9% de notre CA annuel. De plus, le transport international n’a toujours pas repris, privant le territoire de sa clientèle touristique. Notre activité doit donc se concentrer exclusivement sur la clientèle locale. Nous ne pourrons donc pas retrouver le niveau d’activité de 2019 et nous devons nous adapter à cette nouvelle réalité.
A.D.F. : Quels sont les défis majeurs pour votre entreprise pour la suite de 2020 ?
SUDILES : D’une part, nous devons faire face à crise et trouver des solutions à court terme pour continuer notre exploitation.
D’autre part nous devons nous projeter à moyen terme et continuer les projets structurants qui permettent de garder les équipes motivées et de préparer l’avenir.
Ainsi, nous étudions la possibilité de refonte de notre navire afin d’améliorer l’expérience client et de baisser les coûts d’exploitation.
Nous devons également anticiper l’évolution des technologies éco-responsables et réfléchir au navire idéal qui pourrait être mis en service sur nos lignes à moyenne échéance.
Pour en savoir plus sur le BETICO 2, cliquez ici
1 : NGV : navire à grande vitesse