Le mois dernier, le CEDRE a rejoint les 60 entreprises adhérentes d’Armateurs de France. Nous vous proposons de découvrir le centre et de mieux comprendre ses missions à travers un court entretien avec Stephane Doll, son directeur général.
Le Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE) a été créé en 1978 dans le cadre des mesures prises à la suite du naufrage du navire pétrolier Amoco Cadiz pour améliorer la préparation à la lutte contre les pollutions accidentelles et renforcer le dispositif d’intervention français. Comme son nom l’indique, il est responsable, au niveau national, de la documentation, de la recherche et des expérimentations concernant les produits polluants, leurs effets, et les moyens utilisés pour les combattre. Ses missions de conseil, de formation, d'analyses ou d'évaluation, de recherche, de documentation et d’expertise englobent aussi bien les eaux marines que les eaux intérieures. Son domaine d'intervention couvre les pollutions accidentelles par hydrocarbure, par produit chimique et par les déchets marins et micro-plastiques. Son financement est assuré par des subventions et des contrats publics et privés.
Quelles sont les raisons de votre adhésion à Armateurs de France ?
Stephane Doll : Les liens entre le CEDRE et Armateurs de France datent de la création du CEDRE : en 1978. Sous le nom de "Comité Central des Armateurs de France", Armateurs de France comptait parmi les membres fondateurs de notre association ! En 2006, à la demande conjointe de la Marine nationale et d’Armateurs de France, une formation intitulée "Les navires marchands et le rôle des différents acteurs du monde maritime en cas de pollution accidentelle" a été mise en place. Celle-ci est toujours dispensée par le CEDRE et a pour objectif de mieux faire connaître aux autorités l'ensemble de la chaîne des acteurs de la marine marchande. Enfin, le CEDRE a besoin d'un lien fort avec les Armateurs de France pour bien connaître leurs activités afin de mieux répondre aux besoins des autorités françaises mais aussi des autorités internationales et des prestataires privés.
Quels sont vos grands projets pour 2020 ?
SD. : Nous avons en particulier un projet d'étude sur les ULSFO[*] qui mobilise une partie des équipes de notre service recherche et de notre laboratoire d'analyses.
Le développement de l'activité sur les déchets aquatiques et notamment la mission d'animation et de développement du réseau national de surveillance des déchets aquatiques est aussi un axe stratégique fort du CEDRE. Et notre journée d'Information sur la thématique des "conteneurs", le 17 mars prochain, fera partie des événements marquants de l'année.
D’après vous, quels sont les défis majeurs de l’année 2020 pour le secteur maritime?
SD. : À mon sens, le défi majeur de l'année pour le secteur maritime sera celui de la transition vers les nouveaux carburants.
Ne ratez pas La 25ème journée d'information du Cèdre, sur la thématique des "conteneurs" et qui se tiendra à Paris le 17 mars prochain.
Il reste quelques places et les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 9 mars.
Retrouvez le programme et les modalités d'inscription sur le site du CEDRE.