Dans le cadre du One Ocean Summit qui s’est tenu du 9 au 11 février à Brest, Armateurs de France a saisi une nouvelle opportunité pour sensibiliser le public au bruit sous-marin, un enjeu de taille pour protéger toujours plus notre environnement.
Le trafic maritime est en effet en partie responsable d'une augmentation du bruit ambiant dans l'océan, impactant la vie sous-marine. Pionnier sur les questions environnementales, les armateurs français prennent leur part dans la lutte contre cette pollution sonore.
Mobilisation du secteur des transports et des services maritimes
L’OMI, mobilisée par le Canada et soutenue notamment par la France et la Commission européenne, a ouvert un nouveau programme de travail pour réviser les directives existantes à la lumière des avancées scientifiques et technologiques, en identifiant également les obstacles à leur mise en œuvre.
De plus en plus de dispositifs incitatifs applicables aux navires prennent en compte l’impact du bruit sous-marin :
• La Charte SAILS du Ministère de la transition écologique ;
• Le Label Green Marine Europe, dont Armateurs de France est partie prenante ;
• La Charte Bleue d’Armateurs de France qui incite à « Participer à la recherche sur la réduction des bruits sous-marins et suivre les recommandations de l’Organisation Maritime Internationale visant à réduire le bruit sous-marin ».
« Lorsqu’on parle des enjeux environnementaux du maritime, on pense tout de suite à la décarbonation des navires et aux pollutions atmosphériques dans les ports. La protection de la biodiversité regroupe d’autres enjeux sur lesquels les armateurs français sont également engagés et le bruit sous-marin occasionné par les navires est un sujet de préoccupation qui a toute sa part. Ainsi, des mesures sont déjà mises en place par les armateurs tels que le changement des hélices, la réduction de la vitesse, la limitation de la vibration des moteurs... »
Nelly Grassin, Responsable de la qualité et des affaires techniques, environnement, sécurité et sûreté chez Armateurs de France
Afin d’assurer la mise en place de ces mesures, Armateurs de France contribue au projet QWIO1 de la Wildlife Conservation Society, en les assistant dans leurs travaux à l’Organisation Maritime Internationale et en facilitant l’échange avec les armateurs français.
Aujourd’hui, trois2 compagnies maritimes françaises, membres d’Armateurs de France, mettraient en 2023 à disposition leurs navires en océan Indien pour mesurer l'acoustique et l'impact des navires sur les mammifères marins.
Pour aller plus loin, consultez :
-Infographie bruit sous-marins : fruit de la collaboration entre Armateurs de France, le Ministère de la Transition écologique, le Ministère de la Mer, l’Office français de la biodiversité et le Fonds international pour la protection des animaux,
-Charte Bleue d’Armateurs de France
1 Quiet West Indian Ocean
2 Ponant, Boluda et Socatra